Observation loup – 19 juillet 2009

Observation loup – 19 juillet 2009

Observateurs : Mickaël.
Conditions : À pied. Sur la route Trans-Taïga.

Description : 

J’ai eu des soupçons avant de le voir. De nombreuses crottes fraîches en très peu de temps. J’étais passé par là la semaine passé mais il n’y avait rien. Je suis en train de compter les petits tas de crottes sur le coté de la route lorsque je le vois, en train de sortir du bois.

Il ne m’a pas vu et cherche un coin pour se coucher. Il navigue un peu sur la largeur de la route, tourne en rond sur lui-même et finit par se coucher, roulé en boule.

Alors que je me suis agenouillé et prends quelques photos, je vois qu’il m’a repéré ; Cela ne le fait pas se lever. Après deux minutes, j’essaye d’avancer doucement. Je fais à peine 30 m que je le vois relever la tête et dresser les oreilles. Je stoppe et vois au même moment sur ma droite, à moins de 20 m, un autre louveteau. Il devait être caché dans les fourrés, je ne l’avais pas vu. Et là, il remonte vite la route, pas fier d’être aussi près de moi !Il va vite quitter la route pour s’engouffrer dans le boisé coté nord.

L’autre louveteau couché se relève et rejoins le couvert d’un pas tranquille en m’observant. Je continue ensuite. Je ne vois pas d’oeil qui m’observe. Un peu après le niveau du premier louveteau, il y a un renfoncement sur le bas-coté. Je m’y enfonce et m’installe. Je suis relativement caché de la route.

10 minutes plus tard, un louveteau va sortir du bois, au même niveau que l’autre a disparu. Il m’observe. (Oui, j’ai bien dit camouflé de la route, pas des loups !) puis retourne à couvert. 5 minutes plus tard, je vois plus loin un autre louveteau, bientôt rejoint par deux autres sortis de l’autre coté de la route.

Ils se regroupent tandis que celui qui était le plus proche de moi ressort du bois et part les rejoindre. Il se retourne et m’observe souvent. Une fois réunis, les quatre louveteaux vont s’effacer dans le bois et je ne vois plus de mouvements.

Comme ma position semble déranger un rapace non loin, je reprends la route. Le camp Carrix est à 4 km. Je sais où je vais passer mon après-midi !