L’homme et la Baie James

L’homme et la Baie James

Malgré le climat rigoureux, la présence humaine est très ancienne dans la région de la Baie-James, qui comprend en tout ou en partie les bassins versants de six grandes rivières.

D’après les fouilles archéologiques faites dans les zones touchées par le complexe La Grande, elle remonterait à environ 4 000 ans. Plus de 12 000 Amérindiens Cris, habitant 8 villages dispersés dans la région ainsi que le village de Whapmagoostui, situé juste à l’extérieur de la limite nord, habitent la région.

Quelques Inuits vivent aussi à la limite nord de la région, mais la majorité des Inuits vivent au-delà du 55 e parallèle. La population non autochtone se chiffre à plus de 10 000 habitants, regroupés principalement dans les villes minières du sud.

Radisson est le seul village non autochtone permanent dans le nord de la région. Depuis l’ouverture au public de la route de la Baie James, la région est également fréquentée par des touristes, des chasseurs et des pêcheurs non autochtones.

Le peuple Cri

Les Cris font partie de la grande famille des Algonquins et habitent le territoire de la Baie James depuis plus de 5000 ans. Se désignant comme chasseurs,Ndooheenou, les Cris étaient nomades et leurs déplacements suivaient le cours des saisons et des migrations animales. Leur sédentarisation a débuté lentement avec l’instauration des postes de traite au XVIIe siècle.

Quelques mots en langue Cri :

  • Bonjour : Kwey
  • Bienvenue : Wachiya
  • Merci : Chiniskumitin
  • Au revoir : Wachiya
  • Je m’appelle … : nitisinihkaasun
  • Comment allez-vous ? : Taan aa ihtiyin ?
  • Le barbu bizarre qui vit seul en forêt : Botchikii

aurore boréale sur le tipi

Hydro-Québec

Au début des années 70, la quasi-totalité des rivières à proximité des grands centres sont aménagées. La demande d’énergie s’accroissant, de nouveaux projets sont mis en route. En 1971, le gouvernement Québécois annonce le plus grand chantier qu’a connue la belle province, l’aménagement des rivières de la Baie-James.

En 1972, Hydro-Québec amorce donc la construction du complexe La Grande dont fait partie la plus grande centrale souterraine au monde, La Grande-2, aujourd’hui rebaptisée « Robert Bourassa », en l’honneur du défunt premier ministre promoteur du projet.

La réalisation du projet est parsemée d’embûches de toutes natures mais donnera naissance à des réalisations importantes. En tout, 8 centrales, générant plus de la moitié de l’énergie hydroélectrique du Québec, seront aménagées au cours des 2 phases de constructions. 3 axes routiers totalisant 1700 km seront construits et des milliers d’emplois seront crées.

réservoir la grande 2